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» » » » 13 février 2013 - Le Conseil national de la sécurité routière favorable à la détention obligatoire d'éthylotests

Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) recommande la détention obligatoire d’éthylotest. Il préconise néanmoins de ne pas sanctionner le défaut de possession de cet équipement. C’est ce qu’a indiqué le président du CNSR lors d’une conférence de presse mercredi 13 février 2013.

Pour sa part, le ministre de l’intérieur avait annoncé, jeudi 24 janvier 2013, le report de l’obligation de posséder un éthylotest en cas de contrôle routier. Le défaut de possession d’un éthylotest devait être sanctionné par une amende de 11 euros au 1er mars 2013.

L’éthylotest donne un indice de la présence d’alcool dans l’air expiré. Il est interdit de conduire en cas de concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,25 milligrammes par litre.

Le Conseil national de la sécurité routière, installé en novembre dernier par le ministre de l'Intérieur, s'est dit favorable à la détention d'un éthylotest dans chaque véhicule. Manuel Valls avait repoussé fin janvier la mesure sine die. Autre recommandation, le retour des panneaux signalant les radars fixes.

L'obligation de s'équiper d'un éthylotest avait été repoussée par Manuel Valls le mois dernier © SIPA - Emile Pol

La recommandation du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) et de ses 52 membres était très attendue, notamment par les associations de lutte contre la violence routière, dont certaines ont participé aux débats au sein du conseil. Mercredi matin, lors d'une conférence de presse, son président Armand Jung, député PS du Bas-Rhin, s'est montré sans équivoque : il "recommande la détention d'un éthylotest", y compris pour les conducteurs de cyclomoteurs. Précision : le CNSR préconise de ne pas sanctionner en cas de non-présentation de l'équipement.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait annoncé, le 24 janvier dernier, le report "sine die" de l'obligation d'avoir un éthylotest dans chaque voiture, inscrite dans le décret du 28 février 2012. La mesure faisait débat, compte tenu notamment de la fiabilité pointée du doigt des éthylotests, ainsi que de leur prix. Déjà, en octobre dernier, la verbalisation avait été reportée, avec pour raison officielle les difficultés d'approvisionnement.